

À la tribune des Nations Unies, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a dessiné les contours d’une diplomatie gabonaise plus offensive. Son discours articule une double ambition, une refonte de la gouvernance mondiale et un rôle actif du Gabon dans la résolution des crises qui secouent l’Afrique.
La revendication principale est la réforme du Conseil de sécurité, qui doit enfin donner à l’Afrique la place qui lui revient. Avec fermeté, le Chef de l’État a repris la demande historique de l’Union Africaine.
Il juge illégitime un Conseil de sécurité où un continent d’un milliard et demi d’habitants ne possède aucun siège permanent.
C’est un appel pour un ordre international plus juste et plus représentatif. Au-delà de cette quête institutionnelle, le Gabon se positionne comme un acteur de la paix sur le continent.

Le Président a énuméré les conflits qui déstabilisent la République Démocratique du Congo, le Soudan ou encore le Sahel. Cette démarche signale une volonté de ne plus être un simple spectateur.
La posture gabonaise se complète par des prises de position fortes, comme la demande pour la levée de l’embargo contre Cuba, qui illustre une volonté d’autonomie diplomatique.

Le message est clair. Le Gabon abandonne sa discrétion traditionnelle. Il aspire désormais à devenir une voix qui compte pour l’ensemble du continent africain.